Le numérique, ce n'est pas seulement des codes, des automates, des serveurs, des réseaux, des PC, des langages, des logiciels, c'est aussi des compétences, des réseaux sociaux, des communautés, des normes, des identités, des traces, des diffusions, des processus, des architectures, des classements, des indexations, des scoring, des interactions, des narcissismes, des fictions, des attaques, des protections, des choix, des budgets, des politiques, des rémunérations …
Au moment de son départ Steve Jobs a désigné
son remplaçant. C'est Tim Cook qui lui succédera à la tête d'Apple. CNET
vous propose de découvrir les 6 plus gros défis qui attendent le
nouveau patron.
Chose rare dans l’univers Apple, la démission
de Steve jobs de son poste de CEO (l’équivalent du PDG dans la langue
de Shakespeare) d’Apple n’a fait l’objet d’aucune rumeur préalable. Le
choc n’en a été que plus violent et à voir les articles qui ont été
écrits à ce sujet, enfin autour du sujet, on a l’impression que « Steve »
est mort, il manque juste une nécrologie en bonne et due forme.
Toujours
est-il que P-DG est parti, et qu’il faut bien que quelqu’un endosse le
rôle de directeur de l’entreprise « la plus innovante du monde ». C’est
donc Tim Cook qui a pris la place de Steve Jobs. Les fidèles de la
marque à la pomme connaissent déjà relativement bien monsieur Cook qui a
géré les opérations courantes de l’entreprise durant les précédentes
absences de Steve Jobs.
Mais nous le savons, Steve Jobs est
une iCône ! Les fanboys en tous genres, ne peuvent donc que voir Tim
Cook d’un œil suspicieux. Mettons les choses au clair d’emblée, il y a
peu de chance que le nouveau patron s’écarte que de la ligne directrice
de la firme.
D’une part car cela fait plus de 12 ans que le fils est à la droite du père, il s’est donc largement imprégné de la culture Apple (qui
a parlé de religion ?) et d’autre part car Steve Jobs n’a pas disparu,
il a même connu une résurrection au conseil d’administration de
Cupertino. Enfin, même si ce n’est plus son rôle officiel, il est bien
évident que l’ex-patron jettera un œil sur les produits et qu'il ne sera
pas avare en conseils.
Cependant, de nombreux défis attendent le nouveau PDG, CNET UK a établi la liste des 6 principaux qu'il devra relever.
Fabriquer assez d’iPhone 5
Les rumeurs autour des appareils iOS battent leur plein, le nouveau patron n’a plus de décision à prendre en termes de fonctionnalités pour l’iPhone 5 et l’iPad 3.
Son plus gros challenge pour le moment est donc d’assurer le bon
déroulement de la production et de garantir un approvisionnement
suffisant pour éviter la rupture de stock.
Il ne manque pas
d’expérience sur ce point, lorsqu’il était à son ancien poste, il a eu
maintes fois l’occasion de signer les contrats avec les sous-traitants
pour garantir le bon déroulement des opérations. C’est un défi, mais il
n’est pas nouveau. Pour le moment, il y a fort a parier que le succès
d’Apple en 2012 s'appuiera plus sur sa capacité à garantir la
disponibilité des produits que par ce que fera la concurrence.
Empêcher iCloud de devenir Mobile Me
À court terme, il n’y a plus de grosses décisions à prendre pour iCloud, du moins pour le lancement. Toujours prévu pour l’automne avec iOS 5
ce nouveau service permettra aux utilisateurs de sauvegarder leur
musique, photos, livres, applications et documents sur les serveurs
d’Apple, et ainsi permettre un accès depuis l’ensemble de ses appareils.
Mettre
en place les infrastructures est chose faite, une tâche d’ailleurs
accomplie par Cook lui-même, tout comme les négociations avec les
ayants-droit et la stratégie financière.
Le défi est le
suivant : garantir la qualité du service alors des millions de personnes
vont s’inscrire et uploader des tonnes de données vers les serveurs
tout en planifiant l’avenir d'iCloud. La dernière chose dont la firme à
la Pomme a besoin, c’est de se retrouver avec un nouveau Mobile Me sur les bras.
Faire du social
Si Apple a un point faible c’est bien les réseaux sociaux. Même si l’entreprise possède Ping et le Game Center, il y a beaucoup de place pour les améliorer. Facebook par exemple n’est pas encore aussi bien intégré dans iOS qu’il pourrait l’être.
Apple déjà fait quelques pas vers Twitter
en l’intégrant dans iOS 5. Il faudra que Tim Cook et ses équipes
dégagent une stratégie claire sur ce qu’Apple veut faire avec les
réseaux sociaux et comment trouver sa place à côté de Facebook et des
start-up similaires.
Le récent lancement de Facebook Messenger
est un concurrent direct au service iMessage intégré dans iOS 5, cela
montre comment les deux entreprises peuvent être compétition. Surtout
alors que le projet « spartan » a pour objectif de porter les Facebook
apps dans le navigateur iOS, ce qui sera aussi un concurrent à l’App
Store.
Beaucoup d’autres choses sont certainement à venir.
Réduire l’écart entre les 200 millions de possesseur d’appareils iOS et
les 750 millions d’utilisateurs de Facebook est clairement un chemin à
suivre pour Apple dans les années à venir.
Arrêter la folie des brevets
On ne va pas revenir sur la guerre des brevets et
les diverses procédures impliquant Apple. Les avocats sont devenus des
acteurs à part entière sur le marché des smartphones et des tablettes.
Le dernier exemple étant l’injonction contre Samsung en Europe.
Le
travail du PDG sera de juger avec discernement quand il est judicieux
ou non d’attaquer jusqu'à ce que la tension retombe et que tout le monde
se concentre sur l’innovation.
iPhone 7 et iPad 5
L’iPhone
6 et l’iPad 4 sont déjà bien plus qu’une ébauche chez Apple, et
l’entreprise aime prendre de l’avance, Steve Jobs a déjà eu des
décisions à prendre à ce sujet, tout comme Tim Cook notamment sur le
plan des premiers contrats pour que tout se passe en douceur .
Mais
dans deux, trois, cinq ans ou plus Cook aura pour plus grand défi que
maintenir Apple au meilleur de sa forme et de permettre à l’entreprise
de continuer sa croissance en développant les nouveaux iPhone, iPad, Mac,
mais aussi les services qui les entourent. Il faudra aussi surtout
garder cette culture Apple, le patron y est pour une grande part, mais
ce n’est pas le seul ingrédient.
Une des plus lourde tâche de Tim Cook sera de dire « non ». Steve Jobs disait d’ailleurs que les produits qui n’ont pas été lancés sont aussi importants que ceux qui l’ont été, le directeur rejetant les produits qui n’étaient pas jugés prêts pour le marché.
Si
l’idée de mettre en circulation un iPhone qui ne soit pas suffisamment
abouti est impensable pour le moment, le PDG devra faire en sorte que
cela le reste.
Faire face à l’ancien boss
Dans
beaucoup d’entreprises, quand l’ancien patron traîne dans les parages -
surtout quand il est aussi charismatique que Steve Jobs – et qu’il jette
un œil sur les agissements de son remplaçant, cela se passe souvent
mal. Mais cela ne devrait pas être le cas ici.
Pour commencer,
Tim Cook s’est déjà occupé des opérations quotidiennes pendant les
congés maladie de « Steve », il a même endossé son rôle en montant sur
scène durant la WWDC en
juin dernier. Cela laisse penser qu’il y a une véritable synergie entre
les deux hommes, il n’y aura pas de concurrence entre le deux, le
nouveau n'aura pas à s’imposer par rapport à l’ancien.
De
plus, ici Tim Cook n’aura pas à asseoir son autorité, son rôle sera
surtout de d’assurer la continuité de l’entreprise et s’assurer que la
culture du design reste inscrite dans l’identité Apple. Article initialement publié par CNET UK
Jérôme fait partie des jeunes protégés de la rédaction. Etudiant
en journalisme et accro aux technologies, il est actuellement stagiaire
sur la rubrique mobilité, il collabore ponctuellement avec la
rédaction, notamment lors de salons comme le CES ou le MWC. Signe
particulier : écrit peut-être encore plus vite qu'il ne parle.
A l’occasion d’une conférence avec des
analystes financiers, Tim Cook, le directeur des opérations chez Apple, a
déclaré qu’il refusait de bonnes idées de produits ou concepts « tous
les jours ». Toujours pas de netbooks prévu du côté de la marque à la
Pomme.
Tim Cook, le COO (Chief Operating Officer) d’Apple s’est livré à une
très instructive session de questions réponses à l’occasion de la Tech
Conférence organisée par la banque d’affaire Goldman Sachs. Outre le
fait que le remplaçant (temporaire) de Steve Jobs ne croit pas une
demi-seconde à la pérennité du marché des netbooks,
il a aussi donné quelques indications intéressantes sur la façon de
travailler au sein de sa société. Par exemple, le fait que l’équipe de
direction «dit non tous les jours à de grandes idées dans le but de
rester focalisé sur un petit nombre de choses et d’y consacrer un
maximum d’énergie, afin de livrer les meilleurs produits au monde. »
Il a aussi clarifié la position de sa société au sujet de l’Apple TV, qualifié de « hobby », car ne générant pas des volumes aussi conséquents que les autres produits Apple (ordinateurs, iPod, iPhone).
Pour autant, Apple ne compte pas abandonner son boitier TV, considérant
qu’ « il y a toujours quelques choses à faire dans ce domaine ». C’est
noté ! (Eureka Presse)
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